Dimanche du paralytique
P. Joseph G. EID
Textes du jour
1 Tim 5 : 24-6 : 5 ; Lc 15 : 11-35
Chaque semaine, nous trions nos déchets et nous les sortons à l’extérieur. Si nous ne jetons pas nos déchets, ces déchets s’accumuleront et commenceront à sentir mauvais.
Mais il y a aussi d’autres déchets que nous pouvons ramasser et dont nous devons nous débarrasser. Nous pouvons ramasser les déchets de nos péchés et les traces des blessures causées par d’autres personnes ou par nous-mêmes, surtout quand nous n’arrivons pas à les ordonner. Nous devons également mettre cette poubelle à l’extérieur. Autrement, cela causera un désordre intérieur, affectant tout notre être, car le péché affecte toute la vie, pas seulement l’âme.
Il est intéressant de voir que dans l’Évangile de ce jour, Jésus pardonne d’abord à l’homme ses péchés et c’est seulement après qu’il le guérira de sa paralysie. Jésus savait que le paralytique avait besoin d’une guérison intérieure avant une guérison physique. Cette guérison intérieure dont l’homme avait besoin était le pardon. Jésus a enlevé toutes les ordures que l’homme avait accumulées au cours des années et l’a ainsi préparé pour sa guérison externe.
Chers amis, ne négligeons pas le pouvoir du sacrement de la réconciliation pour remettre en ordre nos vies. Ce n’est pas le prêtre que vous rencontrez dans le confessionnal, c’est le Christ lui-même qui vient déverser sa miséricorde sur nous pour nous laver. Si nous avions des yeux pour voir nos âmes après l’absolution, je suis convaincu que nous verrions nos âmes transformées.
Frères et sœurs, le paralytique n’est pas venu tout seul à Jésus. D’autres l’ont porté.
Poussés par un élan de compassion et de charité chrétienne, nous avons le devoir de tenir et de soulever les autres par notre foi, par nos prières et par nos actions et de les conduire au Christ afin qu’ils puissent expérimenter la puissance de sa guérison par le pardon ! c’est après avoir été porté par ses amis, par la communauté, que le paralytique va exprimer sa foi.
Oui, mes frères et sœurs, nous avons un rôle dans notre église, dans nos paroisses. Et ce rôle est primordial. Notre foi n’est pas quelque chose que l’on vit seul, mais c’est grâce à l’esprit qui œuvre dans son église, dont nous sommes les membres, que nous pouvons nous soutenir les uns les autres face aux paralysies de nos vies et que nous pouvons mener les autres qui sont plus fragiles, qui sont blessés, à notre Seigneur pour qu’Il les guérisse.
A Notre Seigneur la gloire pour les siècles des siècles.
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